Ce n’est pas la première médaille que remportent les deux entreprises montluçonnaises au concours général agricole.
Une sixième médaille pour la brasserie Blondel
« Sur cette bière, on aura eu toutes les couleurs », se réjouit le patron Adrien Blondel qui revient, cette fois, avec l’argent pour sa Lubie triple dans la catégorie des bières blondes de haute fermentation avec un degré d’alcool supérieur à 6,5°.
Les premières retombées sont là. Je recharge mon téléphone au moins une fois par jour. On commence à avoir de la notoriété et on nous cherche
ADRIEN BLONDEL (patron de la brasserie Blondel)
Adrien Blondel vise une augmentation significative des ventes cette année : « On fait 15 % de croissance de chiffre d’affaires par an depuis l’ouverture, cette année, on vise les 20 % ».
La marque Lubie, qui compte entre quatre et huit variétés par an, est distribuée dans un rayon de cent kilomètres autour de Montluçon, uniquement chez des indépendants. Un choix du chef d’entreprise : « Je suis un indépendant, donc je ne veux travailler qu’avec eux. »
La constance est le principal souci du brasseur : « Le goût final doit toujours être le même et c’est la difficulté de mon travail, celui d’être le meilleur ».
Adrien Blondel qui a créé sa brasserie, il y a près de dix ans, a participé à son huitième salon cette année : « Les gens qui dégustent ne savent pas où se situent Montluçon. Ils ont des retours francs ».
Une seconde médaille pour La Toque bourbonnaise
Daniel Cherpozat, le directeur, explique : « C’est la deuxième année que nous envoyons notre saucisson à l’ail cuit non-fumé au concours. Nous avions d’abord obtenu le bronze et maintenant, l’argent. L’idée était de voir où nous nous situions parmi les autres concurrents. »
Pour lui, les retombées sont évidentes mais elles ne seront mesurables que dans quelques mois quand ses principaux clients de la grande distribution lui enverront les statistiques de ventes.
Cette médaille d’argent, l’entreprise pourra en tirer profit jusqu’en mai 2021. « Et on ne manquera pas de l’apposer sur nos emballages jusqu’à l’échéance », avance le chef d’entreprise, depuis 20 ans, pour qui, « c’est un plus non négligeable ».
« Je croyais que le concours était réservé aux artisans avec une production plus confidentielle »
DANIEL CHERPOZAT (Directeur de La Toque Bourbonnaise)
C’est son équipe commerciale qui l’a convaincu de participer au concours où « la contribution est plutôt faible » par rapport aux potentiels gains qu’apporte cette récompense.
« Le concours est jugé par des spécialistes. Je me dis donc que notre saucisson est un bon produit s’il est médaillé », finit-il.
Brian Le Goff